youpi les voici
1er : le poème n°2 de Bisugues
2ème : le poème n°5 de bizoufaé
3ème : le poème n°4 de ceciestunpseudoplusjoli
4ème ex aequo : les poèmes n°6 et n°7 de Roman russe et de Constantine
6ème : le poème n°8 de Estherluette
7ème : le poème n°3 de Bisou-les-grands-nez
8ème : le poème n°1 de yahaumoo
Quelques commentaires:
Poème n°1 :Trivial et sérieux, doucement triste et enragé. C’est fou ce que renferme mon postérieur ! (Bisugues)
Poème n°3 :De la prose pleine de plis, parfois charmante, parfois pesante, au hasard des adjectifs qui viennent parfois un peu trop qualifier des images qui n’en demandaient pas tant. Je trouve qu’il y a quelque chose de délicieux parfois qui se dégage de ses maladresses, de ce qui pourrait, dans un autre emballage, paraître un peu grossier ou sans nuance (« chuchotements réciproques » ou « illégalité des murmures ». J’aime, mais parfois ces coquetteries ressemblent trop à des défauts ou à je-ne-sais-quoi d’emphatique et je n’arrive pas à me plonger totalement. (Bisugues)
Poème n°4 :Très beau morceau de poésie, mais l’ensemble manquait un peu de vie pour moi, ou bien j’ai du mal le lire, avec une musique qui ne convenait pas. Mais je trouve tout de même l’ensemble très bien à lire. Je n’adore que la répétition d’adjectif en début des vers « Terrible, l’appât à son œil / Immense, ce drap à nos mâchoires » et je pense que l’impression de distant que j’ai eu à la lecture vient de là. (Bisugues)
Poème n°5 :Je trouve la première strophe très douce et belle. Souvent « infiniment » donne à n’importe quel vers une lourdeur terrible, mais là c’est au contraire extrêmement léger. La suite m’emporte moins. Les rimes ne me surprennent pas assez ou bien j’ai déjà tout lu ce qu’il fallait lire à la fin de cette première strophe. (Bisugues)
Poème n°6 :J’ai beaucoup aimé la lecture de ce poème. Il y a comme de la franchise, des vers sans fards et très évidents. Surtout : « comme au printemps — / ah vieux printemps… / est-ce merveille /que de te vivre encore / tous ces miracles répétés / ces oiseaux revenus /puisqu’on revient de tout ». Ce « puisqu’on revient de tout » est fabuleux, très lourd, très théâtral, très fort. (Bisugues)
Poème n°7 :À part l’ivresse je me suis retrouvé dans ce poème et je l’ai trouvé touchant. Le mot « médiocrité » fait un peu tomber à plat l’effet, je trouve, et la force qui se dégageait du reste. (Bisugues)
Poème n°8 :On dirait un poème coupé en deux dans le sens de la longueur et ce qu’il manque est aussi beau qui ce qui reste. Ce que je raconte n’a aucun sens, mais j’ai eu un peu ce sentiment en le lisant. L’impression de ne voir qu’une impression, pour le coup, que ce qui est resté après-coup. Enfin j’ai aimé ! (Bisugues)